​Après une intense campagne médiatique pour préparer cette semaine, les évènements ont pu tous avoir lieu comme prévu, et à tous points de vue, cette semaine africaine a rempli ses objectifs d'offrir un autre regard sur l'Afrique à ses participants. Seul hic, cette année, la semaine africaine a eu lieu en même temps que la campagne BDE, ce qui a rendu la communication plus délicate. Mais c'était quand même sacrément chouette.​​

​

Lundi :

Après un impressionnant flashmob kuduro en péniche le lundi midi, et le vernissage des nombreuses expositions, la semaine de l'Afrique a pu commencer sur les chapeaux de roues. Une réception officielle a eu lieu pour inaugurer en bone et due forme cette semaine africaine au 13 rue de l'université, dans une ambiance des plus chaleureuses. Nous remercions par ailleurs l'Association Sciences Po pour l'Afrique (ASPA) pour avoir pris les photos de l'évènement que nous joignons à cet article sur la droite. Comme invités, Lionel Zinsou, notamment, Afro-optimiste de la première heure, qui s'est fait un plaisir de discourir sur son continent favori, mais aussi Mamadou Diouf, historien, directeur de l'Institut d'Etudes Africaines de Columbia, ou encore Denise Epote, qui est directrice Afrique de TV5 monde, et Olawale Opayinka, PDG de 3E Actuaries and Consultants Limited... Cette soirée a même fait l'objet d'un reportage sur Africa 24, notre partenaire pour cette édition, qui a réservé la dernière partie de son journal télévisé à cette inauguration de la semaine. ​​

​

Mardi :

​Le mardi, c'était prévu, devait être une journée sportive, et cela n'a pas manqué. Après l'organisation d'une émission de radio avec Africa n1 en début d'après midi, une conférence intitulée "Les sportifs, nouveaux acteurs du développement en Afrique ?" a eu lieu au 27 rue Saint Guillaume, avec comme invités Eliane de Latour, une anthropologue reconnue pour ses films sur l'Afrique (notamment Bronx-Barbès, sorti en 2000), Philippe Doucet, journaliste sportif pour Canal +, Pierre Mbas et Bernard Lama (champion du monde 98, ancien gardien du PSG notamment), de l'institut Diambars ou encore Hervé Penot, journaliste à l'équipe et auteur d'un blog sur le football africain. La conférence a donné lieu à d'intéressants débats et à une certaine proximité entre invités et public.​

​

Mercredi :

​Bien que non prévue initialement, une conférence avec Pierre Buyoya, acien président du Burundi et Haut Représentant de l'Union Africaine pour le Mali a eu lieu au 28 rue des Saints Pères à midi. Les questions Malienne et Centrafricaine ont pu être abordées dans un échange avec le public qui a succédé à une présentation par le conférencier, interrogé par Etienne Smith, des mécanismes d'interventions de l'UA dans les conflits. Dans le même temps se tenait en péniche un stand littérature Africaine toute la journée. A 15heures, toujours dans le domaine littéraire a commencé en salle Goguel une table ronde littéraire avec Sami Tchak, écrivain. Les invités ont ainsi présenté plusieurs romans africains, d'Amadou Kourouma à Alain Mabankou. Par la suite, un atelier Nollywood, du nom du cinéma Africain du Nigéria (mais aussi de plus en plus du Ghana) en pleine expansion a eu lieu au 13 rue de l'université, en amphi Jean Moulin, avec notamment la projection d'un film, "La griffe du lion" de Francis Onwochei, suivie d'un débat avec Pierre Barrot (responsable de la coopération audiovisuelle et de la promotion de l'image à l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Pierre Cherruau, rédacteur en chef de Slate Afrique et Serge Noukoué, spécialiste du management de projets culturels.​

​

Jeudi :

​

Tout d'abord, à 16heures, Diba Diallo a pu donner une masterclass de danse Africaine à Sciences Po qui a fait grand succès. Le lien vers sa page Facebook pour en savoir plus est ICI. alors que la campagne BDE battait plus que jamais son plein dans sa dernière journée, la conférence "Consultants, Banquiers et Avocats d'affaires : les nouveaux acteurs de la transformation africaine" a ramené un public exceptionnellement nombreux, remplissant entièrement l'amphithéâtre Jacques Chapsal, sous les caméras d'Africa 24. L'occasion pour Mohamed El Kettani, Victor N'Diaye, Alain Penanguer et Barthélémy Faye de montrer l'immense potentiel que commence à présenter l'Afrque, riche de nombreuses opportunités et d'un développement démographique et économique de bon augure.​

​

Vendredi :

​

Ce dernier jour de la semaine Africaine était consacré en grande partie à la place croissante des femmes africaines dans l'émergence de leur continent. Après une instructive Masterclass "Black Is Beautiful" au 27 rue Saint Guillaume, présentée par Khady Sy Bizet, dermatologue et Aminata Konaté, gérante de "La maison de la femme", a eu lieu une dernière conférence de 17 à 19heures intitulée "quand les femmes prennent le pouvoir". Les trois intervenantes, Catherine Cocquery-Vidrovitch (écrivain, professeur émérite à Paris Diderot), Aurélie Ganga (directrice de MNTV et MN Radio) et Nayé Bathily, qui travaille pour le compte de la Banque Mondiale, ont toutes trois insisté sur l'influence de plus en plus importante des femmes en Afrique qui devait croître. ​​

Enfin, pour fêter la fin de cette semaine africaine, évidemment, le gala tant attendu a eu lieu à la Vilette, au "My Boat". Défilé de mode, expositions et musique africaine ont majestueusement clot cette semaine riche en évènements, en rencontres et en découvertes. Bref. Vivement l'année prochaine.​

N.M

​

​Retour sur la Quatrième édition de la semaine Africaine de Sciences Po - 2013​