Bon, alors, oui, mini CREPS est un nom qui sonne vachement bien. Creps au fromage, crepsitude, crepsage, crepsounet, tant de mots insignifiants qui sonnent en CREPS. Mais le Minicreps, c’est avant tout un chic week-end en fin de second semestre, à ce moment particulier où tu dois esquiver plus de papers et d’exposés choisis en Janvier parce que tu avais la flemme que de tracts en Péniche.
Un chic week-end donc, durant lequel chaque Euraf entend la douce et envoûtante voix de la présidente de l’APEAF l’appeler pour s’entraîner pour le Minicrit. Un chic week-end sportif et artistique pendant lequel on s’entraîne pour le Minicrit. Une sorte de Microcrit, mais en mieux.
Alors on est partis à un peu moins de cinq cents, c'est-à-dire à peu près trente par un ensoleillé matin de fin avril. Hop. A 8h passée, une troupe d’éléphants orange(1) était déjà dans le RER qui fonçait vers Eaubonne, laissant derrière lui exams et révisions, Pérouses et Monclosions.
Arrivée une quarantaine de minutes plus tard dans un complexe vachement swag. Honnêtement, on était sacrément bien logés. Précisons au passage d’ailleurs le sacré coup de pouce que l’APEAF a pu donner à ses adhérents en ne leur faisant payer qu’à peine 20% du prix total. Remarque à part. Arrivée donc (je sais, c’est laborieux, mais la musique que j’écoute en écrivant cet article me pousse à tergiverser) à Eaubonne, où on attend quelques minutes les retardataires ayant subi d’excusables pannes de réveil.
Une fois rassemblés, on passe par divers gymnases, tous plus modernes les uns que les autres. Les noms de ceux-ci et les coupures de presse placardées sur les portes nous rappellent qu’on n’est pas les plus prestigieux à évoluer dans le coin : Luc Abalo (Handballeur professionnel et international Français), Myriam Soumaré (athlète Française qui a fait les JO) etc. On commence par un bon foot dans un gymnase au parquet bien entretenu, puis idyllique pique-nique au soleil « en famille » pour profiter du moment et reléguer aux tréfonds de notre tourmenté esprit nos pépeurs ! (même papeur ! ) (2)
L’après-midi est plutôt paisible, voilà les Eurafs qui s’adonnent désormais au volley, à la sieste et au basket-ball. Les ultimes retardataires (pannes de réveil XXL) finissent aussi par arriver. Installés dans les spacieuses et confortables chambres, nous voilà à l’heure du dîner déjà courbatus mais fiers des exploits de la journée ! Reçus comme des rois dans le self du complexe sportif (les changements d’orientation ont lieu ce soir, et 19 Eurafs abandonnent Sciences Po pour devenir coureurs en sac professionnels(3) ), nous enchaînons par la suite avec une trépidante partie d’un jeu de mémoire dont j’ai oublié le nom. Après le jeu de mémoire dont j’ai oublié le nom, partie mémorable de loup garou avec les survivants jusqu’à minuit et quelques, et puis fourbus, nous partons dormir d’un sommeil d’airain.
Après quelques ronflements perturbants, réveil en fanfare, dès l’aurore, pour un petit déjeuner non moins copieux que le dîner de la veille ! Bonne humeurs et blagues faciles fusent de toutes parts, on sent que l’on est en train de vivre « un moment purement Euraf », un de ces moments qui arrivent deux ou trois fois par semestre, où on sent vraiment la dimension quasi-familiale du programme et où on l’apprécie à sa juste mesure pour regretter d’avance la fin d’une aventure qui n’est pas encore terminée.
Fin de la propagande officielle.
Après le petit déjeuner, tout le monde est de retour dans les différents gymnases, pour faire du volley par là, du théâtre par ci, ou encore de la danse. Sur un son sacrément chouette de Will Smith, voilà nos Eurafs qui bougent d’un seul corps après quelques heures seulement de répétition intensive sous la férule de Nathanaëlle. Vient assez vite le déjeuner, toujours aussi bon et abondant, suivi d’une séance de foot assez mémorable, où, pour jouer ensemble et s’entraîner à une bonne circulation du ballon, les filles choisissent de jouer ensemble face à un groupe hétéroclite filles/garçons. Si les débuts ne sont pas évidents et est le spectacle de plusieurs buts garçonniens, la tendance s’équilibre peu à peu, et sur la fin c’est un vrai match physique et disputé qui a lieu. De très bon augure pour le Minicrit ! (du moins pour les filles !)
La fatigue commence à se ressentir un peu partout, et le dimanche tire à sa fin. Les premiers Eurafs plient bagage tandis que les autres s’adonnent à une ultime partie de volley et une autre de basket. Sous un soleil encore assez haut, vers 19 heures, nous voilà donc repartant, boitillants mais satisfaits, vers le RER design, moderne et swag qui nous ramène vers Paris. Et nos papers.
N.M (les propos n'engagent que leur auteur.)
Merci à Ranjatiana Rakotondrabe pour les photos
(1) Ouais, j'ai vérifié, Word m'a dit qu' "Orange" était un adjectif invariable !
(2) Jeu de Mots de l’Année 2038 PunnyAwards©
(3) Non, je rigole.
Minicreps 2013 : Gens musclés et courbatures

Prêts à briller de mille feux.


Ouais, je sais, les tofs sont pas dans l'ordre

Prêts à briller de mille feux.

Tous ensemble !

(Avec des cheveux)


Tous ensemble !

Les nouveaux sweats



Les nouveaux sweats
