top of page

Minicrit 2013 - Maxiteuf 2/2

Cette deuxième nuit est réparatrice, mais pas assez, comme toujours. Ce ne sont plus 9 mais 7 Eurafs qui se pointent au terrain de foot à 9h pour affronter les redoutables parisiens. Par chance, eux aussi souffrent d’un absentéisme similaire. Ce sera du 7 contre 7, sur demi-terrain, sous la pluie habituelle (et exaspérante, il faut le dire). La défense, à 3, remaniée et artisanale, tient du mieux qu’elle peut. Mass, au but, repousse plusieurs tirs dangereux. Avec seulement 1-0 à la mi-temps pour Paris, nous avons une once d’espoir. Mais les organismes se fatiguent en même temps que nos adversaires passent à la vitesse supérieure dès la reprise. Deux buts jaunes et noirs plus tard, nous continuons à lancer des contre-attaques éclair, via Hugo ou Isaac, qui parviennent à scorer. Un ultime but parisien vient clore un score assez sévère, 4-1. Même si nous avons été moins catastrophiques que l’an dernier en foot masculin, gagner des matches dans la discipline au Minicrit, ce n’est pas pour cette année… Dans la foulée, nouvelle et ultime défaite au volley, avec toujours cette impression de n’être jamais passé loin de la victoire d’au moins un set dans ce sport. Autre exploit, à la mi-journée : les filles qui font un solide 0-0 contre les puissantes Nancéennes au foot !


Vlà donc qu’arrive alors la petite finale de basket. Nous courons tous nous réfugier dans le gymnase, à force de la pluie pour assister à un physique Nancy-Euraf. Menés largement dans un premier temps, nos éléphants, survoltés par une foule de supporters empiétant sur le terrain, reviennent petit à petit au score ! Las ! Ce n’est pas suffisant. Dans une atmosphère tendue par l’enjeu, nos Eurafs sont hélas battus, avec un écart raisonnable. Petite déception, mais joli parcours quand même. Nous repartons aux sons des tambours et des chants vers l’Opéra, où nous devons à nouveau nous défendre en arts : au programme : musique et théâtre.


Les répétitions émaillent l’après midi (toujours pluvieux, évidemment, ça n’a pas discontinué). Vient alors la musique. Notre chorale, bien emmenée par des Eurafs aux muscles saillants battant de Djembé, fait une honorable prestation, tandis que tous les styles de musique s’enchaînent.


Le théâtre commence alors dans un Opéra plus surchauffé que jamais. Le public est conquis par Nancy. Une fois nos comédiens sur scène, on observe alors une jolie interaction avec la foule, réagissant avec entrain aux traits d’humour de Yassine, Lila, Dina, Manon ou encore Noé. La prestation semble donc solide. L’improvisation, devant avoir pour thème « Babar et Céleste au Paradis » semble couler de source pour bien des spectateurs, renforcée par un Yassine tonitruant dans le rôle de Saint Pierre, recevant un appel téléphonique « d’Oussama de Menton ». A peine la soirée théâtre terminée, une grosse délégation Euraf parvient à faire ouvrir un restaurant ivoirien (pourtant fermé ce jour-là) pour l’occasion, et se ravitaille en allocos et poulet braisé pour préparer l’ultime soirée en boîte de nuit.


Nous voilà donc (presque) tous devant « l’Atrium » vers minuit. Les sons de dubstep habilement mixés s’enchaînent dans une ambiance chaleureuse, et Sciences Pistes de tous campus sont désormais indissociables du fait de leur tenue soirée, et non plus de leurs sweatshirts !


La soirée se finit au petit matin pour la plupart, ce qui fait que le gros de la cérémonie de clôture a lieu vers midi. C’est cool. Mais les voix sont pour la plupart brisées, les articulations engourdies et courbatues, la fin se fait attendre, d’autant que la pluie continue ! Nous assistons néanmoins en petits groupes à une finale de basket de haute volée, remportée après prolongation par Paris contre un Reims dynamisé par ses UltraViolets déchaînés. Viennent ensuite les Pom Pom, épreuve dans laquelle Menton et Nancy impressionnent. Nos Eurafs, dépourvus de tenues adaptées et ayant leur chorée préparée un peu à l’arrache, se défendent bien, coordonnent bien leurs mouvements, et le public retiendra la belle prestation de notre quinzaine de Pom-Pom !


L’heure file. Déjà bientôt l’heure. On va louper la cérémonie finale de remise des prix. Émue, notre groupe d’éléphants fait d’ultimes adieux du haut du balcon du gymnase. Certains 2A, voyant-là leur dernier Minicrit s’achever, ont du mal à retenir leurs émotions. Les 1A, qui ont pu profiter de ces 4 jours pour se rapprocher de leurs aînés, pensent déjà à l’an prochain, sûrement du côté du Havre.
Une fois dans le train fendant des édredons de pluie à 300 km/h, notre groupe apprend les résultats finaux au compte-gouttes par SMS, via Arnaud, notre camarade responsable sportif, resté pour récupérer nos éventuels trophées. L’ambiance s’est réchauffée de message en message. Sachant nos assez médiocres (bien que combattifs) résultats en sports, l’art restait néanmoins la grande inconnue qui pouvait nous permettre d’éviter une dernière place.


Ca n’a pas manqué ! Bien que derniers en Pom Pom, 7èmes en danse et 6ème en musique, nous voilà 3èmes en photographie ! 4èmes, au pied du podium, en poésie ! 3èmes en théâtre ! 3èmes en peinture ! Deuxièmes en court-métrage ! Et pour finir, une superbe première place en propagande, grâce à l'affiche coproduite par Théophile et Espérance ! (affiche ci dessous) Ces encourageants résultats qui nous propulsent à l’honorable 6ème place (sur 9, en comptant les admins).


Un très bon moment, qui a donc permis un contact nouveau entre les deux générations d’Eurafs. Quatre jours qui ont fait ressentir à chacun l’importance d’un tel moment de communion, d’un corrobori à la Pierre François, soudant chaque élève à travers les défis dingues qu’on a eu à relever.
En gros, c’était de la balle, donc.

 

Un grand merci à Ranjatiana Rakotondrabe pour les photos

N.M

    Notre affiche de propagande, 1er prix

Copyright 2012 - Ceci est le site internet Association des étudiants du Programme Europe Afrique. Ne pas confondre avec le site officiel du programme. No Animals were harmed in the making.

bottom of page