Si l’on dit « 23 mai » à un Euraf, il vous répondra probablement du tac au tac « Galafrica » tant il s’est préparé pour ce moment. Cette dernière occasion durant laquelle les deux générations du programme ont passé une soirée ensemble est derrière nous désormais. Mais les photos et les récits enflammés l’attestent, c’est une sacrée fête à laquelle nous avons (presque) tous participé.

Sacrément bien organisé, le premier gala de fin d’année a lieu sur une péniche, la péniche Henjo, baignant au large de la gare d’Austerlitz. Évidemment, tout le monde se met sur son 31. Distrayant et impressionnant que de voir ses camarades (et soi-même !) revêtir robes de soirées ou costumes.

Histoire de faire couler les larmichettes dès le début, on a d’entrée les discours. D’abord, M. Mion, nouveau directeur de Sciences Po, se lance dans un bel hommage à notre campus, suivi de M. Bonaventure, notre estimé directeur du programme, qui reconnaît le plaisir qu’il a pris à s’occuper des charmants bambins que nous sommes. Puis, après les discours officiels, discours des étudiants. Rosalie offre un t-shirt Euraf à celui que tous surnomment désormais « Bonav », et un deuxième au successeur de Richard Descoings. Espérance rend ensuite un vibrant hommage à Daba N’Diaye, secrétaire du programme Europe Afrique, qui a sauvé plus d’un étudiant en repêchant ses inscriptions pédagogiques ou en le réveillant in extremis par un coup de fil bien senti. Un hommage unanime, d’une seule voix pour 80 élèves, scandant son prénom, accompagné d’un bouquet de fleurs. Noé (Michalon) vient alors déclamer un petit poème en hommage à ces deux ans « extraordinaires » qu’il dit avoir passé dans ce programme, suivi d’Amina, qui choisit aussi la forme poétique pour scander un touchant « Amour d’Eurafs ».

Une petite cérémonie a ensuite lieu : il s’agit de récompenser cette fois-ci les étudiant.e.s qui se sont illustrés au sein de notre campus. Une dizaine d’étudiants sont honorés ainsi d’une rose pour les madames et d’une coupe pour les virils Eurafs, pour récompenser de bons résultats ou une bonne attitude au Minicrit, de l’aide pour la trésorerie, le secrétariat ou encore la communication de notre association. A n’en pas douter, un très beau moment.

Et puis là, c’est la teuf. Des montagnes de canapés arrivent, de succulentes brochettes, et autres petits fours nous font tourner les yeux. On ne sait plus où donner de la mâchoire. Ca croustille de partout, ça boit des trucs de ouf et tout, bref, extra. Les conversations vont bon train sur la 3A, et même si au fur et à mesure que l’heure avance les étudiants se déhanchent avec de plus en plus de verve sur le dancefloor, on sent une petite retenue chez certains 2A, conscients que cette nuit est la dernière fête Euraf à laquelle ils participent.

Si la dubstep Rémoise du Minicrit a pu décevoir certains, tous apprécient plus que tout la musique principalement Africaine du gala, ambiancée habilement par Mélina ou encore Manon. Un sympathique barbecue vient émailler la soirée, réchauffant un mois de mai assez glauque du point de vue météorologique.

Les étudiants ne s’ennuient pas. Pour qu’un gala soit à la hauteur, il faut qu’il ait son lot de secrets, d’anecdotes, de croustillance. Il fut à la hauteur. Terminé au petit matin, il emporte ses mystères avec lui, sur la Seine irisée par le soleil levant.

Bisous bisous.

Chaleureux remerciements à Ranjatiana Rakotondrabe pour les photos superbes de cette soirée. Cette photographe est géniale.

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Un grand merci également au traiteur grec Evi Evane, qui nous a offert de succulents feuilletés, à la pizzeria Pizza Di Gio, de la rue du Cherche-Midi, qui nous a offert salades et bouteilles de vin italien, et le Barbecue Party Partout, qui a organisé le grand et délicieux barbecue de cette soirée.​

NM.